Emploi : les filières du développement durable résistent mieux à la conjoncture
D’après le baromètre des offres d’emplois à impact pour le 1er trimestre 2024 de Brawo, les opportunités directement liées à la transformation durable des entreprises représentent 14 % du nombre d'offres d'emplois publiées au premier trimestre 2024. Le technicien de maintenance CVC, l’ingénieur en énergie et le poseur de panneaux photovoltaïques figurent parmi les profils les plus convoités.
C.G.
Energies renouvelables, économie circulaire, bâtiments et mobilité durables ou encore économie sociale et solidaire… Alors que le nombre total d’offres d’emploi publiées entre janvier et mars accuse un repli de 10 % (par rapport à l’année dernière à la même période), la baisse demeure limitée à 4,9 % s’agissant des emplois dits « à impact ».
C’est ce qu’indique le baromètre des offres d’emplois à impact pour le 1er trimestre 2024 de l’agence de recrutement Brawo (Pau, Pyrénées-Atlantiques). « En dépit d’une conjoncture difficile, ces métiers continuent à peser chaque jour davantage dans l’économie », commente Kaëlig Sadaune, fondateur du cabinet.
Quelque 390 000 offres d’emplois à impact ont ainsi été recensées au premier trimestre de cette année, soit 14 % du total des opportunités proposées sur le marché du travail.
Technicien de maintenance CVC, ingénieur en énergie, poseur de panneaux photovoltaïques
« Les secteurs tels que les énergies renouvelables, l'économie circulaire, et le bâtiment durable se détachent particulièrement, prouvant ainsi que l'avenir repose sur une intégration réussie de l'écologie et du social dans nos modèles économiques », appuie Kaëlig Sadaune. Face aux enjeux de décarbonation à l’horizon 2030, le technicien de maintenance CVC, l’ingénieur en énergie et le poseur de panneaux photovoltaïques, mais aussi le plombier chauffagiste ainsi que l’électricien, font partie des profils les plus recherchés.
La tendance concerne toutes les catégories de sociétés, à commencer par les grandes entreprises (32,7 %) et les PME (27,3 %), suivies par les TPE (20,3 %) et les ETI (19,7 %). Elle touche l’ensemble du territoire national, et en particulier l’Ile-de-France ainsi que les régions Auvergne-Rhône-Alpes et Nouvelle-Aquitaine.