Coûts de construction élevés : trois villes françaises dans le top 50 mondial
Nice, Paris et Lyon figurent respectivement aux 32e, 35e et 42e places du classement mondial d’Arcadis. En France, l’hôtellerie, l’industrie ou encore le Grand Paris Express stimulent un secteur affecté par la crise immobilière, souligne la société d’ingénierie.
Cyril Peter
Nice, Paris et Lyon dans le classement mondial des villes où les coûts de construction sont les plus élevés. Elles occupent respectivement les 32e, 35e et 42e places de ce top 50 établi par Arcadis.
S’appuyant sur son dernier indice des coûts de construction dans le monde, la société d’ingénierie et de conseil présente Londres comme « la ville du monde où construire coûte le plus cher ». La capitale britannique, plébiscitée par les investisseurs immobiliers, devance les métropoles suisses de Genève (2e) et Zurich (3e).
Distancées par Munich (Allemagne, 4e), les villes américaines de New York (5e) et San Francisco (6e) dominent le classement hors Europe.
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En France, Arcadis relève « de fortes disparités entre secteurs (…) : l’immobilier est touché de plein fouet par l’inflation et la hausse des taux d’intérêt, tandis que l’hôtellerie, la logistique, les énergies renouvelables, l’industrie et les data centers résistent en raison d’une demande soutenue ».
Déplorant l’éternel « pénurie de main d’œuvre » qui caractérise le secteur de la construction, Arcadis conseille d’investir dans « l’automatisation et la standardisation » pour « sécuriser » les projets.
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Si le marché français est « stimulé par un ralentissement de l’inflation par rapport aux pics enregistrés en 2022 et par les investissements liés aux Jeux Olympiques et aux grands projets d’infrastructures de transports publics comme le Grand Paris Express, Arcadis note deux freins persistants : les taux d’intérêt et l’inflation, « encore à un niveau élevé ».
Pour la première fois depuis la rapide hausse des taux entre mi-2022 et mi-2023, la Banque centrale européenne (BCE) a prévu d’infléchir sa politique monétaire d’ici cet été, selon la Banque de France.
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