Sondage Actibaie : Bretagne et Pays de la Loire recherchent talents désespérément
Selon un sondage réalisé par Actibaie, en mars 2024, auprès de 19 entreprises des filières stores, volets, portes et portails, 130 postes en CDD et CDI et 60 en contrats d’apprentissage restent à pourvoir en Bretagne et Pays de la Loire.
Christel Fégli
Malgré des rémunérations attractives, des offres de formations et la diversité des missions proposées, les entreprises des secteurs des stores, volets, portails et portes peinent à recruter. Les 19 entreprises bretonnes et ligériennes, interrogées en mars dernier par le Groupement Actibaie (syndicat professionnel aux 2 150 adhérents), trouvent difficilement les candidats pour répondre à leurs 130 offres d’emploi. En cause : un manque de motivation chez les candidats pour 71 % des sondés, de qualification pour 41 % et de visibilité des annonces pour 29 %.
Les canaux traditionnels de recrutement ne donnent plus de résultat
Le secteur de la fabrication, installation et maintenance des volets, stores, portes et portails connaît pourtant un fort dynamisme dans ces deux régions, lié notamment au fait que les stores et volets sont intégrés aux dispositifs d'aide à la rénovation énergétique MaPrimeRénov. Cette croissance d’activité s’accompagne de nombreux besoins en recrutement, en particulier de techniciens installateurs / mainteneurs qui sont les profils les plus recherchés. Si les entreprises privilégient les agences de recrutement (30 %), les sites de recherche d’emploi, les réseaux sociaux et les candidatures spontanées, « Pôle Emploi et les sites des entreprises ne sont pas mentionnés comme canaux majeurs de recrutement », déplore Hervé Lamy, délégué général du groupement Actibaie. « Le secteur est en tension et les canaux dits traditionnels ne donnent malheureusement plus aucun résultat. ».
65 % des entreprises souhaitent recruter des jeunes
Les entreprises sollicitées pour l’enquête se disent prêtes à déployer de nombreux moyens pour attirer les candidats : 70 % des répondants prévoient d'offrir une formation spécifique aux nouvelles recrues et 53% d'entre elles proposent un salaire net supérieur à 1600 euros par mois. Si dans 65 % des entreprises, le taux de parité homme / femmes est supérieur à 80 / 20, près de la moitié (41 %) des 19 sociétés de l’ouest de la France souhaitent féminiser la profession. Moins d’un quart (23,5 %) sont prêtes à embaucher des personnes en reconversion professionnelle et à peine 12 % des séniors. La grande majorité (65 %) s’oriente davantage vers le recrutement de jeunes.
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